À Turin, j'ai pu visiter l'expo Vivian Maier, celle qui était à Paris jusqu'en janvier. Au début, j'étais un peu déçue, tant je connais déjà son travail. Et puis j'ai senti sa présence, non comme un fantôme mais comme une personnalité tellement atypique qui marque toute son oeuvre. J'ai surtout découvert beaucoup d'inédits (c'est d'ailleurs le titre de l'expo, Inedita en italien). Ce fut un beau moment, très calme au milieu de la foule de touristes qui grouillait dans le centre de Turin.
Le premier matin, pendant que je prenais mon petit déj', j'ai vu passer un bus placardé d'une publicité pour l'expo The world of Bansky. J'y suis allée vendredi après-midi. Immense déception (doublée du sentiment de me faire arnaquer, 15€ pour "ça").
Alors que je visite peu de musées & d'expos en voyage (le plus beau des musées et les plus belles oeuvres, selon moi, ce sont la rue et ses passants), j'ai profité de la proximité de mon hôtel avec le musée d'art moderne et contemporain pour prévoir une visite samedi matin. Seules les salles consacrées à l'art moderne m'ont touchée & émue (je le sais, pourtant, que l'art contemporain m'interpelle peu), avec beaucoup de peintres italiens que je ne connaissais pas. Un beau moment.
Outre ces trois expositions, j'ai découvert les arcades de Turin auxquelles j'ai consacré la majorité (la totalité ?) de mes photographies. Immense coup de coeur. Leur ombre était particulièrement bienvenue vendredi où les températures étaient caniculaires (jusqu'à 28°). J'ai été surprise par la taille de la ville, je me suis contentée d'arpenter les rues et les arcades du Centro et du Quadrilatero. Je n'ai pas poussé jusqu'aux rives du Po. Je reviendrai.