17 décembre 2018

dagbog

F R E D A G   1 4   D E C E M B E R

Un bus, un train, un avion, un métro. Il est un peu plus de 21h30 lorsque je sors de la station Nørreport, que je longe le marché couvert de Torvehallerne, que j'entre dans l'hôtel Ibsen et que je m'installe dans ma tiny room.

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Je sors dans la grisaille, je retrouve, je marche le nez au vent en gazouillant. Objectif : prendre mon petit déj' chez Lagkagehuset sur Strøget. Désillusion en y entrant : c'est bondé, pas un tabouret de libre le long des vitrines (ma place de prédilection).

C'est l'occasion de découvrir ENFIN une petite chaine de cafés très réputés : The Coffee Collective. Le plus proche de Strøget est tout petit mais il y reste une table. Je commande le dagens filter (le café filtre du jour) et un "croissant" (en français). Je bouquine un peu puis je pars à pied en direction de mon endroit préféré à Copenhague : le Design Museum Danmark. J'aime le lieu (un bâtiment majestueux du 17 ou 18e siècle), la collection permanente, les expositions temporaires, le café, la boutique. TOUT. J'y dine, j'y lis, je prends quelques photographies, je fais un tour à la boutique, et je repars en direction de Strøget.

L'avant-dernier samedi avant Noël, les rues & les commerces sont bondés. Je passe au supermarché (divin et raffiné) de Magasins du Nord (en français dans le texte) pour mon souper. Je me pose un moment chez Joe & the Juice pour siroter un smoothie avant de rentrer en métro.

S Ø N D A G   1 6   D E C E M B E R

À mon réveil, je saute sous la douche, je boucle ma valise et je descends prendre mon petit déjeuner à l'hôtel. Le buffet était DINGUE.

Check-out, valise au sous-sol, je pars dans les rues et la grisaille, dans la direction opposée à Strøget. La majorité des magasins sont ouverts le dimanche à Copenhague, je fuis donc la foule des rues piétonnes, je franchis le Søerne, un lac bordant le centre-ville au Nord, et je me dirige vers Nørrebro, un vrai quartier de vrais Copenhaguois. Je croise des familles avec landaus, des coureurs du dimanche, des bandes d'amis en partance pour un brunch. Je traverse le Cimetière Assistens Kirkegård où sont enterrés Andersen et Kirkegård. Je ne cherche pas leurs tombes, je découvre par hasard un carré réservé à des soldats français et belges morts à Copenhague en janvier ou février 1919. Étrange. Je poursuis mon chemin jusqu'au Coffee Collective de Nørrebro.

Je retourne à l'hôtel, je récupère ma valise, je la traine jusqu'au métro. Fin de la parenthèse danoise.